Larème Debbah

Je suis persuadée que oui.

Comment puis-je en être certaine ? Je le mets en application chaque jour qui passe et ce n’est que du bonheur !

J’ai travaillé dans une société financière jusqu’en février 2008, date à laquelle on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques. Ce fut un choc terrible mais je me suis dit que, dans le fond, il y avait toujours pire. Alors je suis partie du principe que je devais prendre la vie du bon côté et poursuivre ma route, en déviant quelque peu de ma trajectoire toute tracée, en laissant tomber mes ambitions professionnelles de départ au profit de la littérature.

Lorsque je n’ai plus été en mesure de travailler, je me suis consacrée à la lecture ainsi qu’à l’écriture. Doucement, lentement, à mon rythme, sans que cela aggrave mon état de santé. Ce geste devenu quotidien m’aide à passer au travers de l’adversité. Il ne sert à rien de se plaindre même dans le creux de la vague.

Je ne pensais pas rédiger un jour un manuscrit sur la sclérose en plaques jusqu’à ce que j’en ressente le besoin viscéral. Et si… est né en mars 2018, L’Éveil en novembre 2018 et L’Aboutissement en avril 2019.

En 2020, je me suis lancée dans le thriller psychologiques, où j’essaie de travailler au mieux l’émotion dégagée par mes personnages et de dépeindre leur intimité cérébrale. Je ne m’attarde que très peu sur les enquêtes ; d’autres auteurs le font beaucoup mieux que moi. Je reste attachée à l’humain, dans tout ce qu’il présente de meilleur, mais aussi de pire !

C’est grâce à vous, lecteurs et chroniqueurs, qu’aujourd’hui je me porte bien. Je garde le cap, le sourire et une magnifique rage de vivre sans réellement connaître mon avenir pour autant. Quoi qu’il en soit, je continue d’écrire, encore et encore, pour moi, pour ma santé et pour vous ! Alors je veux vous remercier, pour votre présence, vos messages, vos commentaires, vos mots qui me touchent et me donnent des ailes.

En pensant à vous, je me sens comme un papillon, ses caractères éphémère et fragile en moins !