Nous y sommes, c’est l’automne et j’adore cette saison. Il y a un rêve que j’espère pouvoir un jour réaliser, passer cette saison au Québec, y louer une maison au bord d’un lac en attendant l’arrivée d’un hiver aussi rude que celui de Léa, l’héroïne de mon dernier roman Après la tempête.

Je me mets à rêver plus que d’habitude. Le feu crépite délicatement, une odeur de bois brûlé se mêle aux senteurs de cannelle de la bougie que je viens d’allumer, je regarde Polo qui dort (bruyamment), je savoure le nouveau thé en vrac que je me suis offert, je garde mon ordinateur allumé et pourtant, je n’écris pas. Je suis trop absorbée par la beauté du paysage qui s’offre à moi lorsque je regarde au-dehors. Pourtant, écrire me ferait du bien. Je sens que mon corps et mon esprit en ont besoin. Alors, que se passe-t-il depuis plusieurs semaines ? J’écris des listes de courses, de nouvelles recettes que je glane sur les sites culinaires, je lis, mais pour l’instant l’envie d’écrire m’a quittée, sans crier gare. Je sais bien que ce ne sera que ponctuel. À moins que je n’aie besoin de me trouver un autre exutoire… Je ne pense pas, mais l’avenir nous le dira.

Cependant, pas d’inquiétude, je ne déprime pas. Au contraire, je vais SUPER BIEN. J’ai toujours cette impression que la vie est belle, extraordinaire, et que quoi qu’il arrive, on trouvera LA solution.

Je suis peut-être naïve, mais ne vaut-il mieux pas être un peu naïve, heureuse et profiter des joies de la vie malgré ce quotidien qui nous barre la route en ce moment ?

J’ai besoin d’écrire pour aller bien.

J’ai besoin de vous pour être lue.

J’ai besoin de vos commentaires, de vos avis, de vos remarques pour aller de l’avant et m’investir dans des projets encore plus fous.

Alors oui, je vais profiter de cette merveilleuse saison qu’est l’automne pour rentrer dans la peau de la femme que je veux être, celle qui ouvre autant de portes qu’elle n’en ferme, celle qui savoure les petits plaisirs du quotidien, qui apprend à aimer encore plus la vie.

Oui, je sais que je me répète, mais je risque de vous le dire encore autant de fois que ma poitrine se soulèvera pour respirer : LA VIE EST BELLE !